Folklore enfantin

Le folklore de l'enfance est très diversifié. Il se transmettait au sein de la famille pour "les petits" , puis, lorsque l'enfant acquérait une certaine autonomie, par imitation au sein d'un groupe. Sauf cas très exceptionnel, il est impossible de donner une origine ou de fournir une datation car ces "petits airs" n'ont jamais intéressé les auteurs, sauf peut-être Rabelais qui signale, en son temps, le jeu du "pète-en-gueule".

On a très vite remarqué que les "tout-petits" étaient sensibles à la musique et les mères, ainsi que les nourrices ont utilisé des berceuses, souvent très simples, pour endormir les bébés. Puis, lorsque l'enfant grandit, on le fait participer à des jeux de mains ou de doigts accompagnés de chansonnettes.

Devenus plus autonomes avec l'âge, garçons et filles vont participer à des jeux de groupes, toujours rythmés par des chants. Ce sont des jeux de balles, de corde ou des frappés de mains et des rondes ouvertes ou fermées. Sous leur aspect festif, tous ces jeux sont éducatifs car ils entraînent l'enfant à suivre des règles, à connaître une hiérarchie de groupe et lui permettent également de développer sa forme physique.